L’échec au baccalauréat est une épreuve difficile à traverser. Mais il existe des solutions pour se redresser et reprendre son avenir en main. Tout d’abord, s’il s’agit de votre premier échec au bac, nous vous conseillons de vous y représenter.
Chaque année, entre 10 et 20 % des candidats échouent au bac. L’important est de ne pas se décourager et d’envisager les diverses possibilités qui s’offrent à vous après le bac. Voici quelques suggestions.
Redoublez la terminale dans votre lycée ou dans un autre établissement
Comme environ ¾ des lycéens qui ont échoué au baccalauréat, vous pouvez redoubler votre terminale et repasser l’examen. Demandez alors le redoublement dans votre lycée ou changez d’établissement. Cela vous permettra d’approfondir vos connaissances et de mieux vous préparer pour le prochain baccalauréat.
Si vous décidez de changer d’établissement, faites la demande auprès du rectorat de votre académie. Si vous optez pour un établissement privé, prenez directement contact avec l’établissement. Changer de lycée pourrait vous aider à être plus à l’aise et à rebondir plus facilement après votre échec.
Il faut savoir que repasser le bac vous permettra, dans certains cas, de conserver des notes obtenues précédemment. Pour ce faire, faites la demande auprès de votre académie. Cela vous sera utile pour conserver les notes supérieures à la moyenne obtenues sur certaines épreuves. De quoi faciliter votre repassage.
Changez de voie
Si l’option de redoubler ne vous convient pas, envisagez une autre alternative. Pourquoi pas la réorientation ? Optez pour une autre spécialité, changez de filière de bac ou bien choisissez une filière plus professionnelle et moins générale, comme un CAP ou un Bac Pro.
Quoi qu’il en soit, renseignez-vous correctement sur le contenu des nouveaux enseignements et restez cohérent dans votre projet professionnel.
Optez pour un diplôme équivalent
Sachez que le bac n’est pas la seule voie d’accès aux études supérieures. Certaines filières sont accessibles sans le diplôme du baccalauréat. C’est notamment le cas de la capacité en droit, dont l’inscription est ouverte aux candidats de plus de 17 ans auprès d’une université ou dans un CNED. Ce diplôme se prépare en deux ans et concerne les métiers axés sur le droit et la justice.
L’autre option est l’obtention d’un DAEU (Diplôme d’Accès aux Études Universitaires). Ce diplôme est proposé dans de nombreux établissements universitaires, et il atteste de la capacité de l’étudiant à poursuivre des études supérieures.
On retrouve par exemple le DAEU à dominante littéraire, idéal pour des cursus dans les domaines artistiques, littéraires, linguistiques, juridiques, économiques, etc. Mais aussi le DAEU B qui concerne les formations en sciences, technologies ou santé. Pour s’inscrire au DAEU, il faut avoir au moins 20 ans, avoir interrompu ses études depuis au moins 2 ans et justifier de 2 ans d’activité professionnelle. Avec le DAEU, il est possible de s’inscrire en première année de licence ou passer certains concours de la fonction publique.
SI vous êtes plus axé sur le sport ou l’animation, vous pouvez suivre certaines formations sans le diplôme du baccalauréat. Pour ce faire, orientez-vous vers un CPJEPS (Certificat Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport), puis vers un BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport). Selon les mentions suivies, vous pourrez vous spécialiser dans différents domaines.