Le burn-out est un syndrome d’épuisement professionnel. En France, plus de 3 millions de personnes souffrent de ce mal profond. Si votre collègue est irrité à l’excès, démotivé, a fréquemment de l’air déprimé ou encore fait preuve d’imprudence et d’un manque de perspicacité. Il ne faut pas oublier que ces agissements peuvent être signes d’un burn-out. Voici quelques bonnes attitudes à adopter pour aider votre collègue en situation de détresse.
Détecter les signes du burn-out chez un collègue
Le burn-out chez un collègue est un comportement qui n’est pas toujours facile à reconnaître et à déceler. Toutefois, certains signes ne trompent pas et peuvent vous alerter.
La démotivation au bureau
L’individu concerné ne s’intéresse plus à son travail. Par conséquent, ce qu’il fait n’a plus beaucoup de sens pour lui et l’accomplissement des tâches devient de plus en plus difficile. Il est sous pression et débordé.
Le sentiment d’irritation et la saute humeur
L’individu qui souffre d’épuisement professionnel s’irrite plus facilement que les autres. Ainsi, il est très vulnérable aux sautes d’humeur. Certains signes portent à croire qu’il est atteint par le burn-out :
- Il se trouve souvent et à maintes reprises sur la défensive ;
- Il se met en colère facilement ;
- Il a tendance à prendre les choses trop à cœur.
Si la personne concernée est acerbe et agressive dans ses manières d’observer son travail ou dans ses remarques envers ses collaborateurs, cela peut aussi être le syndrome de burn-out.
Les autres symptômes
Les syndromes se manifestent selon l’individu, mais ils s’accompagnent habituellement de troubles psychosomatiques tels que la perte de poids, le trouble de sommeil, les maux de tête, les rhumes répétés, les troubles intestinaux…
Voici deux signes précurseurs : le cynisme et la dépersonnalisation.
Que faire si vous êtes son collègue de travail ?
En réalité, l’écoute et la communication sont toujours les meilleurs moyens de soutenir quelqu’un. N’hésitez pas alors à communiquer avec votre collègue. Pour ce faire, découvrez d’abord les signes d’épuisement professionnel que l’on décrit en haut, pour voir comment l’aider.
Voici des solutions concrètes :
- Modifier le rythme habituel des journées puis reprendre le bon rythme. À titre d’exemple, prendre plus de pauses, travailler moins, éviter les heures supplémentaires mêmes, celles-ci donnent droit à un repos compensateur équivalent, viser un meilleur équilibre vie perso/pro ;
- développer les savoir-faire et savoir-être utiles en matière de gestion du stress ;
- utiliser les techniques de relaxation ;
- entretenir la forme physique et la bonne santé ;
- cesser momentanément une activité, prendre des vacances ou un arrêt maladie ;
- fixer les limites, éviter d’être dispersé de tous côtés ;
- faire appel aux RH ou au CSE ;
- avoir recours à la créativité ;
- affirmer le refus avec des formules faciles ;
- accorder plus de valeur, à ce qu’on entreprend, en voyant comment les propres actions peuvent aider les autres ;
- chercher de l’aide auprès du cercle social ou de collègues.
Comment l’aider si vous êtes manager ?
La cause du syndrome burn-out des salariés vient le plus souvent de problèmes de management ou d’organisation. Il ne faut intervenir que si vous avez la possibilité de réorienter l’axe organisationnel et l’axe managérial à votre niveau. Voici une obligation éthique incontournable pour connaître les difficultés de vos salariés : être à l’écoute.
Légalement, les managers, par leur responsabilité en SST des travailleurs, doivent coordonner leurs équipes et attribuer aussi les moyens adéquats pour préserver la santé mentale et physique de leurs salariés.
Si la prévention ne convient plus aux contextes de vos salariés, le manager doit alerter sa DRH pour qu’il doive être attentif aux signes d’épuisement professionnel.