QVCT 2025 : 7 mesures concrètes pour faire reculer les RPS

La QVCT devient un levier stratégique

En 2025, la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) s’impose comme un enjeu majeur pour les entreprises françaises.
Exit les slogans et les chartes symboliques : la santé mentale, l’équilibre de vie et la reconnaissance deviennent des leviers de performance durable.

D’après une étude Malakoff Humanis publiée début 2025, près d’un salarié sur trois déclare ressentir une “fatigue psychologique importante”.
Les Risques Psychosociaux (RPS) — stress, surcharge, perte de sens — explosent, tandis que les attentes en matière de bien-être au travail s’intensifient.

“La prévention des RPS n’est plus une option RH, c’est une stratégie d’entreprise”, souligne l’ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail).

Alors, comment agir concrètement ? Voici 7 mesures réalistes et efficaces pour faire reculer durablement les RPS et renforcer la QVCT en 2025.


1️⃣ Instaurer un vrai dialogue sur le travail

Première mesure, souvent négligée : écouter les salariés.
Mettre en place des espaces d’expression réguliers — qu’il s’agisse de réunions d’équipe, d’ateliers QVCT ou d’enquêtes anonymes — permet de repérer les tensions avant qu’elles ne se transforment en conflits ou burn-out.

“Parler du travail, c’est déjà agir sur les risques”, rappelle l’INRS dans sa fiche prévention des RPS.

Cette approche renforce la confiance, responsabilise les managers et redonne du sens à la collaboration.

👉 À lire aussi : Les risques psychosociaux au travail : ce que tout salarié devrait savoir


2️⃣ Former les managers à la prévention

Les managers sont les sentinelles du bien-être collectif.
Pourtant, la majorité d’entre eux n’a jamais reçu de formation spécifique sur la prévention des RPS.
En 2025, les organisations les plus performantes investissent dans la formation managériale bienveillante : écoute active, gestion de conflit, communication positive, détection des signaux faibles.

“On ne naît pas manager, on le devient — et on se forme à protéger les autres autant que soi-même.”

👉 Lire : Managers à bout : l’étude 2025 qui explique l’explosion du désengagement (et quoi faire)


3️⃣ Réévaluer la charge de travail

Les RPS naissent souvent d’un déséquilibre entre charge et ressources.
Une évaluation régulière, intégrée au DUERP, permet d’ajuster les moyens, les effectifs ou les délais.
Il ne s’agit pas seulement de compter les heures, mais de comprendre la charge mentale et émotionnelle.

Des outils numériques comme document-unique.online facilitent la mise à jour du DUERP et la planification d’actions concrètes adaptées à chaque métier.


4️⃣ Encourager la flexibilité et l’autonomie

Le télétravail, les horaires ajustables ou la semaine de quatre jours ne sont plus des gadgets : ils constituent des mesures de santé mentale à part entière.
Mais la flexibilité doit rimer avec cadre clair et communication fluide, sinon elle engendre isolement et surcharge invisible.

“La confiance est le nouveau carburant du management moderne.”

👉 Lire : Travail : pourquoi l’équilibre vie pro/vie perso compte désormais plus que le salaire (les chiffres 2025)


5️⃣ Valoriser la reconnaissance au travail

Un salarié reconnu est un salarié engagé.
Selon Gallup, la reconnaissance régulière multiplie par 2,5 la motivation.
Mettre en place des rituels de feedback positifs, célébrer les réussites, donner la parole à ceux qui font le terrain : autant d’actions simples qui nourrissent le sentiment d’appartenance.

La reconnaissance n’est pas un “bonus émotionnel”, c’est un outil de prévention des RPS.


6️⃣ Améliorer l’environnement physique et social

La santé mentale dépend aussi de la qualité du cadre de travail.
Bureaux apaisants, ergonomie adaptée, espaces de détente, droit à la déconnexion…
Les entreprises investissent désormais dans des espaces ressourçants et repensent l’organisation des lieux.

Cette mesure inclut également le climat social : coopération entre services, convivialité, équité dans le traitement des salariés.

👉 Lire aussi : Comment construire et mettre à jour votre DUERP


7️⃣ Suivre et communiquer les indicateurs QVCT

La démarche QVCT ne peut vivre sans suivi.
Il est essentiel de mesurer :

  • le taux d’absentéisme,
  • le turnover,
  • les indicateurs de climat social,
  • et la satisfaction des équipes.

Publier un bilan QVCT annuel, le partager avec les élus du CSE, puis communiquer les résultats en interne montre l’engagement réel de la direction.

“Ce qu’on mesure s’améliore. Ce qu’on partage, inspire.”


🌱 Les résultats concrets

Les entreprises ayant intégré la QVCT dans leur stratégie constatent :

  • – 25 % d’absentéisme,
    • 30 % d’engagement,
    • 40 % de fidélisation des talents.

Au-delà des chiffres, elles construisent une culture où le travail rend fier, pas malade.


FAQ : tout comprendre sur la QVCT et les RPS

Qu’est-ce que la QVCT ?

La Qualité de Vie et des Conditions de Travail désigne l’ensemble des actions visant à améliorer la santé, la motivation et le bien-être des salariés dans leur environnement professionnel.

Quels sont les principaux RPS ?

Stress, surcharge de travail, conflits, perte de sens, harcèlement, manque de reconnaissance.

Comment évaluer les RPS ?

Par des enquêtes internes, des entretiens QVCT, et via la mise à jour annuelle du DUERP.

Quels outils peuvent aider ?

Des logiciels spécialisés (comme document-unique.online), les baromètres RH, et les ressources de l’INRS ou de l’ANACT.

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