Certes, chacun d’entre nous s’expose aux risques de se trouver en souffrance au travail. Pourtant, de nos jours, des moyens de s’en préserver et pour bénéficier de l’aide existent. Dans un environnement moderne lié à celui du travail, qui donne une certaine importance au bien-être des salariés au centre de ses préoccupations, les troubles mentaux demeurent un tabou. Toutefois, davantage d’individus font front à ces ennuis.
Quand le travail fait souffrir ?
Le travail peut être source de souffrance. Principalement, celle-ci peut prendre la forme de burnout ou de l’épuisement mental, physique et émotionnel. Généralement, les mauvaises conditions de travail peuvent engendrer des soucis d’ordre mental. Pour les individus qui souffrent déjà de troubles psychiques, celles-ci aggravent plutôt leur état. En réalité, les problèmes qui surgissent dans le milieu professionnel et qui provoquent de danger pour notre santé mentale se regroupent sous le terme de RPS ou risques psychosociaux. Ils peuvent prendre différentes formes :
- Les conflits entre équipes ou entre collègues ;
- le stress ;
- le harcèlement sexuel ou moral ;
- les conflits de valeur ;
- l’intensité du travail ;
- l’insécurité vis-à-vis de l’avenir…
Travailler sans s’en préoccuper
Tout d’abord, les phénomènes perceptibles ou observables liés à l’état de l’individu concerné varient : un jour donné, il est pleinement fonctionnel et puis le lendemain, il éprouve des difficultés pour sortir de son lit. Le phénomène concerne les salariés qui exercent dans les différents secteurs d’activités : l’éducation, l’administration, la santé… Et de nombreuses tendances apparaissent dans leur façon de faire face. Certains ont une préférence pour la toxicomanie ou encore pour l’automutilation pour apaiser les tensions tandis que d’autres essayent de dissimuler leurs symptômes au travail. Pourtant, leurs actes créent davantage de stress et de fatigue et ils reconnaissent être inattentifs dans leurs fonctions.
Certains se contraignent de travailler même, ils ne sentent pas bien et estiment devoir prendre un congé. Par contre, pour d’autres, le travail est salvateur. Il permet de se détacher de leurs problèmes, en veillant à ce que leurs tâches soient bien remplies. Pour eux, le travail les aide à vaincre leurs difficultés sur un espace de temps. Cependant, au fil du temps, ils sont conscients qu’ils doivent s’occuper de leur état au lieu de ne pas tenir compte de leurs symptômes. À long terme, le fait de continuer à travailler ne favorise pas leur bonne forme physique ou leur harmonie psychique et impacte négativement leurs performances au travail.
Que faire pour préserver la santé mentale au travail ?
Chaque jour, de nombreux moyens existent pour maintenir une bonne santé mentale. En voici quelques-uns :
- Prendre des pauses courtes ou régulières pour prendre du thé, se décontracter, envoyer un message à un ami ou un proche… Tout cela permet de diminuer le stress. On peut également faire un tour de vélo ou une marche ;
- éviter de se stresser inutilement, en :
- apprenant à refuser (dire non) ;
- regroupant les responsabilités et les tâches en deux groupes distincts, celles qui sont urgentes et non urgentes ;
- reconnaissant les limites ;
- Séparer le travail à exécuter qui semble difficile en divers objectifs successifs ;
- recourir à l’aide des autres et laisser les aider ;
- concentrer l’attention sur les réussites dans le travail ;
- bien gérer les conflits avec les collaborateurs.
Quelles sont les obligations de l’employeur ?
Des dispositions du Code du travail imposent des obligations à l’employeur en matière de santé mentale.
Protection des personnes
Dans son article L 4121-1, le Code du travail exige chaque employeur de s’occuper de la santé mentale et physique de ses employés.
Prévention des risques psychosociaux
Dans le même article, l’employeur doit prévenir ces risques, en se fondant sur les principes généraux de prévention.
