Comment expliquer les périodes d’arrêt de travail liées au COVID-19 ?

La pandémie de COVID-19 a causé la fermeture de milliers d’entreprises à travers le monde. Et malheureusement, durant cette période sombre, l’Hexagone n’a pas été épargné. En effet, le confinement a mis plusieurs firmes ainsi que leurs employés sur le carreau. Résultat des comptes, de nombreuses personnes ont fini au chômage technique. Bien entendu, cette situation n’est pas une fatalité et il est toujours possible de postuler auprès d’une nouvelle boîte maintenant que l’économie mondiale s’est rétablie. Cependant, comment justifier son arrêt de travail causé par le COVID-19 à ses nouveaux employeurs ? Que faire pour que cela n’ait pas d’impact sur le processus de recrutement ? 

Retour sur la notion d’arrêt de travail

On dit d’une personne qu’elle est en arrêt de travail lorsque celle-ci est sans emploi durant une certaine période. Cela peut s’étendre sur quelques semaines, quelques mois, et même plusieurs années. Un arrêt de travail peut être causé par différentes situations. Il peut s’agir de l’arrivée d’un enfant, de la reprise de ses études ou encore d’une maladie.

Dans le cas du COVID-19, les arrêts de travail ont été causés par une cessation d’activités obligatoire pour toutes les entreprises jugées non essentielles. Étant donné que les personnes touchées n’ont pas été en mesure de trouver un nouvel emploi, cela s’est traduit par une période blanche sur leur CV, ce qui peut être rédhibitoire sur le marché du travail.

Arrêts de travail et COVID-19 : comment expliquer son inactivité à son employeur ? 

Bien que cela semble délicat, il n’est pas impossible de retrouver du travail après une longue pause, surtout si celle-ci a été causée par le COVID-19. Néanmoins, pour ne pas se décourager, il est important de positiver et de rester concentré. Les refus risquent effectivement de s’enchainer, mais il ne faut pas se laisser impressionner et persévérer.

Lors des entretiens, l’honnêteté envers le recruteur est à la clé. Certains demandeurs d’emploi peuvent être tentés de camoufler leur période d’inactivité pour gagner en crédibilité. Cependant, c’est loin d’être la bonne méthode. Au contraire, l’idéal est de jouer cartes sur table. Dans la plupart des cas, les employeurs n’en tiennent pas rigueur et se montrent même plutôt compréhensifs.

Pour faciliter ce passage, il est aussi possible d’expliquer directement cet arrêt sabbatique dans son CV ou dans sa lettre de motivation. Cela augmente ainsi les chances que le recruteur ne rejette pas directement la candidature en raison de la période blanche.

Comment se relancer dans le monde professionnel après un arrêt de travail dû au COVID-19 ? 

Après un certain temps passé sans travailler, il peut être difficile de se remettre dans le bain. Mais certaines initiatives peuvent aider à faciliter sa réinsertion professionnelle. Ainsi, dans un premier temps, bien vivre son chômage et sa recherche d’emploi commence par l’acquisition de nouvelles connaissances ou le perfectionnement de ses compétences. Cela peut aussi bien se faire sur les bancs de l’école que par le biais d’une formation en ligne gratuite.

La mise à jour de son CV ainsi que la mise en valeur de son parcours professionnel constituent aussi un excellent moyen de se démarquer auprès des recruteurs. Si possible, il faudra aussi joindre ses réalisations, ses récompenses ainsi que son portfolio à son dossier. Enfin, si les offres d’emploi se font rares, contacter son réseau professionnel ainsi que ses anciens employeurs peut aider à trouver des postes à pourvoir dans son secteur.

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