Smic : Revalorisation des plus petits salaires de la fonction publique au 1er janvier 2023

Le gouvernement a rendu publique dans le journal officiel en date du 23 décembre 2023 la revalorisation des salaires les plus bas de la fonction publique. Sa date de mise en application est à partir du 1er janvier 2023 et son taux est de 1,8 %. Cette hausse est identique à celle du SMIC, pour les salaires du secteur privé, publiée à la mi-décembre. Vous allez découvrir dans la suite de l’article les éléments essentiels à retenir sur cette décision du gouvernement. 

En quoi consistent ces changements ? 

Cette nouvelle revalorisation entre en vigueur, à la suite de l’augmentation de 2,2 % au début du mois d’octobre 2021, de 0,9 % au 1er janvier 2022 et de 2,65 % au 1er mai de la même année. 

Dans le contexte, toujours très inflationniste, du janvier 2023, l’indice minimum du traitement des personnes travaillant au sein des administrations publiques passe à 1712,06 euros bruts par mois, ceci correspond à l’indice majoré 353. Ainsi, le salaire minimum progresse de 24 euros et atteint 1353 euros nets au premier jour de 2023. 

Ainsi, les sept premiers échelons de la grille indiciaire C1, les trois premiers échelons de la grille indiciaire C2 et les trois premiers de la grille indiciaire d’agent de maîtrise percevront la même rémunération, indice majoré 353. 

Il est à rappeler que le montant du SMIC est de 1678,95 euros bruts mensuels pour une durée de travail de trente-cinq heures hebdomadairement. En conséquence, dans cette nouvelle configuration, le SMIC horaire brut passe de 11,07 euros à 11,27 euros. 

À Mayotte, ce montant se fixe à 8,51 euros par heure, contre 8,23 euros antérieurement. Ce chiffre est l’équivalent du montant brut par mois de 1290,68 euros pour une durée de travail de trente-cinq heures par semaine. 

Quelles sont les catégories de fonctionnaires concernés par cette mesure ? 

Annuellement, un décret au 1er janvier spécifie l’augmentation annuelle du SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance). Elle prend en considération de la fluctuation de l’inflation observée pour les 20 % de foyers qui perçoivent les plus faibles revenus. 

Cette mesure s’applique aux 409 000 employés de l’État, des agents publics qui opèrent dans les établissements publics d’hospitalisation et au sein des collectivités territoriales. Cette décision permet aux agents publics de toucher des rémunérations, dont les montants dépassent le seuil du SMIC. 

Revalorisations insuffisantes face à l’inflation selon plusieurs syndicats

La hausse du SMIC peut être envisagée tout le long de l’année, dès lors que le taux d’inflation dépasse 2 %. Pourtant, ce mécanisme automatique ne concerne pas celle de la fonction publique. En effet, dans la fonction publique, cette dernière revalorisation des plus bas salaires est la quatrième, en l’espace de quinze mois, pendant que le taux d’inflation atteint son niveau jamais vu depuis les années 80 : +6,2 % en novembre dernier, selon le chiffre émanant de l’Insee. À part cela, les 5,7 millions des fonctionnaires de l’État ont tiré profit d’une hausse générale de 3,5 % de leur traitement au 1er juillet. Mais, selon les avis de nombreux syndicats, les montants liés à ces actualisations demeurent insuffisants, compte tenu de la hausse des prix ou de coûts élevés de la vie. 

ARTICLES LIÉS

Nouveaux articles